Natif d'Arthabaska, Yvon Michel a été diplômé en éducation physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières en 1978, où il a obtenu une maîtrise en entraînement de la boxe.

En 1985, il est nommé par l'Association canadienne de boxe amateur, entraîneur-chef du Centre national à Montréal. Directeur technique de la Fédération québécoise de boxe olympique en 1980, il ajoute le programme de haute performance à sa tâche en 1983.

Il a été entraîneur chef des équipes nationales de boxe du Canada, de 1992 à 1998, dont aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. Il a conduit le Canada à ses meilleurs résultats lors des Jeux Panaméricains à Mal Del Plata en Argentine en 1995 et aux Jeux du Commonwealth à Victoria en 1994. Sous sa direction, l’équipe nationale canadienne a obtenu un niveau record de victoires et de médailles sur la scène internationale.

M. Michel a également été commentateur et analyste à Radio Canada lors des événements de boxe dont les Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 et les Jeux de Séoul en 1988. Il a également occupé la même position à TVA lors de la présentation des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992. Il est l’analyste lors des émissions de boxe à RDS depuis sa fondation en 1989, en compagnie de Jean-Paul Chartrand.

En plus de son emploi à titre d’analyste de boxe à RDS, Yvon Michel a occupé durant 6 ans, de 1997 à 2004, le poste de directeur général du groupe InterBox. Durant cette période, InterBox a dirigé 2 boxeurs qui sont devenus champions du monde.

Avec des amis, il a par la suite fondé sa propre entreprise, le Groupe Yvon Michel (GYM), à l’été 2004, dont il est le président directeur général. Depuis, GYM est l’organisation la plus prolifique au pays en matière de présentation d’événements de boxe.

M. Michel a également été consultant auprès de la Série dramatique « Le 7ème round », qui a été diffusé à Radio Canada à l’automne 2006.

Sa vaste expérience d’entraîneur, ses talents de gestionnaire ainsi que ses habiletés de communicateur ont largement contribués à l’émergence de la boxe au Québec, au succès de ses participants, ainsi qu’à la hausse importante de la crédibilité de ce sport ici.